Mémoires d’un oiseau
a été publié en 2002 par les Éditions Pauvert
« Dans la ville immense qui m’entoure, tout s’est tu, tous les bruits ont disparu, en plein jour, en pleine matinée je crois, car j’ai même perdu notion des heures. Je reste là, tapie, le corps refermé sur ma souffrance. Je n’entends même plus le rire de mes enfants – J’ai envie de mourir.
J’ai quarante ans et des poussières. »
À cet âge critique, dans un moment difficile, une femme se souvient de son adolescence : « Une fois, je me suis transformée en oiseau. » Grâce à la musique, à son professeur de piano, elle s’est peu à peu libérée de toute entrave, cessant de s’alimenter pour oublier la pesanteur et devenir aussi légère qu’un oiseau …
Aujourd’hui, son piano, dernier témoin muet de cette époque, lui permet de ne pas plonger dans le désespoir, mais de prendre un nouvel envol … L’instrument est là, il n’attend qu’un geste d’elle.
Un livre musical, tout en émotions, de la plus ténue à la plus intense, de la plus douloureuse à la plus radieuse, sur l’amour de l’art – ou comment la musique peut changer la vie.
feuilletez
Pour prolonger le plaisir de la lecture, commandez "Mémoires d'un oiseau" auprès de l'éditeur
Revue de presse
Le Progrès
… histoire d’une femme qui traverse un moment douloureux de sa vie et qui renoue avec son adolescence, lorsqu’elle se transforma en oiseau… la musique … lui avait apporté force et courage. … elle avait oublié l’apesanteur, …
Le roman de Françoise Henry est une partition musicale, il chante et il vibre, court d’une émotion à l’autre. … témoignage que la musique peut transformer la vie. … c’est au plus fort d’un drame que, tout à coup, les petits riens de la vie deviennent perceptibles, que les moindres sons, les moindres images et les moindres odeurs sont des merveilles …
Une belle leçon de vie, pleine, vibrante, servie par une écriture nerveuse et poétique à souhait.
… Françoise Henry a une belle plume à côté de laquelle il serait bien dommage de passer.
Côté Femmes
À quarante ans, Françoise se souvient de son enfance et de son adolescence. Un professeur, un piano. … une petite-fille et sa grand-mère complices et aimantes. Françoise mangeait peu à dix-sept ans, car elle voulait s’envoler… Mais peut-on échapper à la vie alors qu’on l’aime de toutes ses forces ? … des années après, le souvenir de la mélodie comme un pansement sur une blessure, celle de la difficulté de grandir. Un merveilleux roman, où les mots sont les notes de la musique de l’âme.
L’Est Républicain
Qui n’a pas rêvé, un jour, d’être un oiseau ? …. le quatrième roman de Françoise Henry, signe l’épanouissement d’un véritable écrivain dont l’écriture, parfaitement maîtrisée, réussit à mettre en mots et à marier la légèreté et une certaine forme de désespoir.
« Ça vient comment d’être un oiseau ? Petit à petit ? On se forge en silence une maison secrète. On oublie de répondre quand on vous parle (…). On a envie de ne plus toucher terre, de se sentir plus légère et cela va de pair avec les notes de musique qui s’envolent sans qu’on puisse les rattraper, avec les heures qui s’écoulent et vous éloignent de l’enfance, avec tout ce qu’on ne pourra jamais faire, jamais dire. On s’allège peu à peu dans son coin, on ne se nourrit plus que de fruits, de graines ou de miettes, comme les passereaux. On a 17 ans. »
Sur les ailes qui lui sont poussées dans la tête, nous voici entraînés dans un étrange voyage au pays de l’adolescence et de l’anorexie.
… intensité des sensations et le refus de la matérialité poussée à l’extrême.
Ce livre n’est pas une démonstration ni une explication. … davantage une peinture impressionniste et plus encore une pièce de musique.
… On s’étonne de la consistance des personnages et de la présence forte des lieux, dans un récit aussi aérien, mais ce n’est pas le seul paradoxe de ce beau roman clair, courageux et d’une poésie qui ne se dérobe pas.
Ce roman qui chante la mélancolie de l’être, la souffrance, mais aussi l’amour de la vie et que pour cela, il faut lire et parfois se redire les yeux fermés.
La Croix
Françoise Henry a habitué ses lecteurs à la petite musique de fictions qui trouvent le ton juste … cette finesse d’écriture est celle d’une pianiste. Une enfant fascinée par un instrument, et plus encore par son professeur de piano qui lui enseigne la vie autant que la musique. … Grisée par ses désirs, la petite fille sage s’exalte, jusqu’à oublier de s’alimenter et vouloir prendre son envol, comme un oiseau…
Osant le « je » pour la première fois, Françoise Henry a affranchi sa plume … Ses Mémoires d’un oiseau disent avec pudeur le vertige des jeunes filles attirées par la mort, et pourtant si vivantes.
Sélection Virgin
(1er/09/02) – R
… souvenirs pleins d’émotions d’une femme de 40 ans, au bord de la détresse. Elle … fait revivre les visages aimés de ceux qui l’ont aidée quand, anorexique, « elle voulait devenir oiseau »… une leçon importante: la musique peut sauver. Un récit simple et magnifique.
Et aussi
Encres vagabondes du 1er/09/2002
Lettres comtoises du 1er/10/2002
Café littéraire de Montélimar du 04/10/2002
Tout Mulhouse du 18/10/2002