Sans garde-fou
a été publié en 2013 par les Éditions Grasset
Ça se passe aujourd’hui, à Paris, dans un immeuble à loyer modéré. Un des locataires du rez-de-chaussée n’est pas comme les autres. Simple d’esprit ? Comment l’aider sans y perdre son équilibre ? Acculé à la misère il disparaît.
Sonia, une assistante sociale qui s’était occupée de lui, part à sa recherche. C’est la nuit. Jaillissent alors des images, des souvenirs des quelques mois où ils se sont cotoyés, connus, aimés peut-être …
« Bien qu’il fasse plus chaud dans la cabine que dans la rue, et surtout qu’il y soit plus au sec, il en est sorti au bout d’un moment. On ne peut pas rester toute sa vie dans une cabine téléphonique. Il voulait raconter son histoire à quelqu’un mais à cette heure-là, dans cette bonne vieille ville de Paris qui ne prête qu’aux riches, il n’y avait personne qu’il aurait pu aborder. »
Sans garde-fou est l’histoire d’un homme pas comme les autres, mais aussi le roman de Sonia et André, de leurs rêves enfouis, de leurs amours interdites dans une société où domine la norme.
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Revue de presse
L’Est Républicain
Françoise Henry nous parle de différence dans son dernier ouvrage Sans garde-fou.
… la société doit s’organiser mais à force de vouloir faire rentrer tout le monde dans le même moule, elle devient carrément irrespirable! Le locataire d’un immeuble parisien disparaît. … Qui était-il vraiment ? Sonia, une assistante sociale … décide de partir à sa recherche. … l’occasion de remonter le fil du temps pour tenter de comprendre la vie de cet homme … qui dérangeait l’ambiance feu- trée d’un immeuble
Encres vagabondes
Ne pas se pencher sur l’abime sans garde-fou. Ne pas se pencher. Ne pas tomber. Ne pas garder le fou. … Le roman raconte l’histoire de Sonia et André.
Sonia, … a accepté de s’occuper d’André … André est différent … André est un tendre, un écorché vif. … il voudrait ne pas s’enliser et faire quelque chose de sa vie. Se marier, par exemple. Avec Sonia, qu’il appelle sa princesse….
Le fil rouge du roman est le trajet en train de Sonia. Un matin d’hiver, très tôt, elle reçoit un coup de téléphone, mais personne au bout du fil. C’est André, pense-t-elle. Il est perdu … Comme si tout se liguait pour qu’elle ne puisse pas retrouver André, le retrouver à temps, le sauver avant qu’il meure de froid sur le pavé. …
Françoise Henry donne ici un roman humain et sensible. …
La Gazette de l’info
Il faisait donc partie de ces gens qui n’ont qu’une valise …. Il, c’est André un paumé de quarante-sept ans, un simple de banlieue tout poreux dans sa tête, un malheureux qui vit entre deux mondes et qui flotte « égaré, d’un univers à l’autre.»
Ce jour là, à trois heures dix du matin – d’une cabine parce qu’il n’a plus de carte pour son portable – li a téléphoné à Sonia. « C’est toi ? C’est toi ? ». Sonia en est sûre, c’est André. … A cinq heures trente elle se lève. Puisqu’il l’a appelée; il a besoin d’elle. Elle doit aller à sa rencontre. … La vieille demoiselle, qui plus que tous les voisins fut à l’écoute de son langage de déraison, a même montré à Sonia une lettre dans laquelle il se donnait deux solutions : « ou bien prendre ses somnifères, ou bien aller se pendre sous un pont de la Seine ».
Se pendre sous un pont de la Seine. et ce train de banlieue qui de pannes en ralentissements n’en finit pas de lanterner.
Sud-Ouest du 1er/12/13
Nord Éclair du 09/02/14
Croix du Nord du 14/02/14,
Lire à Saint-Étienne du 1/04/14,
La Provence du 04/05/14