N'oubliez pas Marcelle
a été publié en 2023 par les Éditions du Rocher
il a été finaliste du Prix Eugène Dabit
Dans la famille Jallard, chapeliers dans une petite ville de Saône-et-Loire, il y a la fille, Marcelle. Une vie qui s’annonce tranquille, sauf que la guerre de 39-40 vient y mettre son grain de plomb, en lui confisquant son histoire d’amour. Et tout est chamboulé. Parce qu’elle est née fille, qu’elle est bien élevée et n’a pas les armes pour se rebeller, elle va continuer sa vie en la consacrant aux autres, oeuvrant dans l’ombre… Une vie ardente et minuscule, qui pourrait si vite passer à l’as.
« c’est une vie comme une autre dirait-on mais pas tout à fait non plus car aucune vie entendez-vous bien aucune vie n’est exactement comme une autre
c’est une vie qu’on peut choisir de raconter parce que justement si on ne la raconte pas, comme elle est déjà presque tombée dans l’oubli, alors là ce sera un trou noir. »
C’est tout le talent de Françoise Henry, avec sa tonalité si singulière, que de rendre complexes et attachants ceux qu’on ne voit plus, qu’on n’a même plus l’idée de regarder et qu’en plus, parfois, on se permet de juger.
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Et vous pouvez entendre Françoise au micro de Dominique Charlot, dans l'émission Échappée belle sur RCF Jura
Revue de presse
L'Obs
Si le majuscule Pierre Michon n’en avait déja fait le titre de son plus beau livre, le roman de Françoise Henry aurait pu s’intituler « Vie minuscule ». Celle de Marcelle Jallard … Seules étaient remarquables, chez elle, l’humilité, la réserve et l’abnégation. Il faut tout le talent et la générosité de l’écrivaine du Rêve de Martin, dont l’œuvre est le refuge des sans-grade, des mal-aimés, des taiseux, pour relever le défi et « célébrer une anti-célèbre ». … Pour donner à voir une femme ordinaire que son époque patriarcale a invisibilisée, Françoise Henry … bouscule son texte, abjure la ponctuation (sauf le point d’exclamation) et revient sans cesse à la ligne, comme pour mieux alpaguer le lecteur afin qu’il n’oublie pas Marcelle. Nous ne l’oublierons pas.
Le Point
Le Progrès
N’oubliez pas Marcelle, nous emmène dans une petite ville de Saône-et-Loire … pour nous parler de Marcelle, figure familiale qui a tant donné et si peu reçu. Indignée par cette injustice, Françoise Henry, sa nièce, a décidé de lui donner enfin la parole … la vie de Marcelle n’a pas été vaine ou inutile, elle a été bien souvent vibrante.
Avec un style percutant … Françoise Henry sort les griffes pour permettre à Marcelle … d’exister. On ressort de cette épopée intime bousculé, touché, ému, bouleversé.
Psychologies
Françoise Henry aime mettre en lumière … des vies qui ne font pas de bruit, des personnages du quotidien que l’on ne regarde pas forcément de près.
… portrait sensible … une plume impressionniste qui excelle à conter les petits bonheurs du quotidien. Beau et envoûtant.
Marie-France
Françoise Henry poursuit l’histoire de ces vies minuscules. Hommage à toutes les Marcelle, femmes invisibles, transparentes, dévouées, le texte captive par son style et son souffle, jusqu’au point final, le seul point du récit.
Famille chrétienne
Comme d’autres collectionnent les objets rares, Françoise Henry « collectionne » les vies minuscules, en apparence dérisoires et transparentes aux yeux des autres. …
… Voici donc Marcelle, après Martin et Loïc. … Vie sacrifiée ? Vie ratée ? Pas si sûr.
20 minutes
Le Journal de la Saône-et-Loire
Femme actuelle
Marcelle, née en 1922 … ne commit rien de notoire dans son existence … Elle avait tout pour être heureuse mais les événements et la chance qui passe à côté en ont décidé autrement. Avec ses boucles blondes, elle est jolie, Marcelle. Et très sage. Elle apprend tôt le sens des responsabilités … À coup sûr, si elle avait su que l’une de ses nièces écrirait un jour un livre sur elle, elle lui aurait dit : « oh, ne te donne pas cette peine, ma petite fille. »
L’Est républicain – Pontarlier
L’Indépendant du Louhannais
L’Essor
… Une vie étirée sur un siècle. Une vie minuscule achevée dans un Ehpad en 2018. Sans tambour ni trompette mais sereinement … Une vie banale qui aurait pu en être une autre – toute à l’envers – si le fils Andersen n’avait pas été le fils de son père. Et si sa mère à elle ne lui avait pas lancé, définitive « c’est pas possible. »…
… Plus tard aussi elle avait dit non à un gentil garçon … Puis plus tard, bien plus tard, elle ne s’était pas laissée magnétiser … Sur ses vieux jours enfin elle avait su tenir ses distances avec le nouveau prêtre … bel homme mais « pas trop confit en eau bénite » …
Une vie à faire un roman ? « La vie d’un simple » au féminin …
La Croix L’Hebdo
L’Hebdo 25 – Haut-Doubs
Le Pélerin
La République des Pyrénées
… Sauver de l’oubli les petites gens qu’on ne regarde pas, d’apparence sans importance. À l’image de Marcelle, sa bouleversante héroïne, bien élevée, discrète, dont le fracas de la deuxième guerre va chambouler le destin. … Soumise à la volonté de ses parents, elle renonce à cet amour interdit et se plonge dans un quotidien de dévouement.
« …L’écriture est une émotion. J’aime faire s’exprimer des gens taiseux, leur permettre d’exister un peu. Ce qui est écrit, c’est ce qui reste. » Une écriture pleine d’empathie « D’ailleurs, on connaît tous des Marcelle. » À lire absolument.
Blog de Jean-Claude Bologne
Et aussi :
Le Magjournal77.info du 17 juin 2023
La vie du 28 septembre 2023
Le Blog Baz’art du 10 octobre 2023
Le_Courrier_Picard du 22 ,novembre 2023
L’Éclair des Pyrenées et La République des Pyrénées du 20 février 2024